mardi 16 mai 2017

A 38 ans, j'ai quitté ma province

Plus de deux ans après avoir traversé la moitié de la France pour se refaire une beauté, la 504 ex-américaine et quasi quadragénaire va enfin effectuer la transhumance dans l'autre sens, lundi prochain 22 mai, de la pointe de la Bretagne à l'ouest de la région parisienne. Au programme donc: 600 km de voie express et de Nationale 12, car l'autoroute ne serait pas raisonnable s'agissant d'une voiture dont le rapport de boîte final la cantonne dans une zone de confort inférieure à 100 km/h. Le trajet sera donc d'un grand classicisme: Saint-Brieuc, Rennes, Fougères, Mayenne, Alençon, Dreux, Houdan... Le bon côté des choses: pas de risque d'excès de vitesse a priori. Arrêts compris, il faudra compter environ neuf heures de route contre six avec une voiture moderne par l'autoroute.

Autre bonne nouvelle pour la maréchaussée: la Sochalienne est scrupuleusement en règle. Par rapport à la dernière fois, elle possède une carte grise française et des plaques idoines, des essuie-glace en état de fonctionnement, un pot d'échappement sans trous, un klaxon guéri de son aphonie, un frein à main digne de ce nom, des pneus radiaux de moins de 500 km d'usure et même (photo) un contrôle technique tout neuf décroché de haute lutte et valable jusqu'à la fin du quinquennat d'Emmanuel Macron, sans parler d'une peinture fraîche qui lui donne l'air pimpant dans la pampa. Une fois arrivée, elle n'aura plus qu'à enchanter les Franciliens par le fumet délicat de ses vapeurs de NOx garanties d'origine et millésime 1979, ce qui ne l'empêchera pas de répandre la terreur glisser tout en grâce dans les rues de Paris puisqu'elle bénéficie de l'immunité écologique conférée par sa carte grise "collection". En espérant que les dieux de la mécanique, de l'électricité et des fluides seront avec nous, tout comme la météo, suivez cette balade en France ici, mais aussi en direct sur Twitter! (@Interstate504)

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