mardi 26 février 2013

Au tableau! (première partie)

Le temps est venu de passer au plat de résistance, la "grosse pièce" comme disent nos cousins québécois: le remplacement de la casquette de tableau de bord. L'originale, datant de 1979, était endommagée par plus d'un quart de siècle de rayons de soleil sud-californiens, zone qui subit le même genre de climat que l'Andalousie. Lors de la sortie "pillage people", j'avais récupéré la même pièce en parfait état, bien qu'elle soit issue d'un modèle de 1975, et pour bien moins cher que sur eBay. Mais contrairement à ma Sochalienne, cet exemplaire avait passé près de 40 ans sous les nuages du New Jersey ou de la Pennsylvanie. Et quelle différence! Regardez plutôt:
En bas, la casquette originale, en haut le remplacement. Les deux pièces sont exactement de même taille, la différence sur la photo est un effet d'optique.

La pièce va-t-elle s'adapter sans anicroche? Le tableau de bord de la 504, déjà admiré pour sa fonctionnalité, retrouvera-t-il son brillant d'antan? Vous le saurez d'ici quelques jours. Voici en attendant à quoi ressemble le poste de pilotage dégarni.

lundi 25 février 2013

Coup de jeune pour les coudes

Petit à petit, la 504 yankee retrouve forme humaine (c'est une image). Hier dimanche, premier jour ensoleillé et à plus de 10°C sur la région de Washington depuis longtemps, a été consacré à une opération qui s'imposait: le remplacement du combiné poignée-accoudoir de la porte avant droite, qui comme vous pouvez le voir, avait souffert des ultra-violets ultraviolents: il avait fondu! J'avais prélevé un exemplaire sale mais en bon état sur une "donneuse" dans le New Jersey il y a quelques semaines (voir post "Pillage people") et quelques tours de tournevis cruciforme plus tard, l'esthétique a beaucoup gagné. Un jour, oui, je réussirai à localiser une garniture de porte en meilleur état...
Avant...


... et après.

mardi 12 février 2013

Pillage People

C'est l'hiver, et la 504 yankee, qui n'aime ni la pluie ni la neige, reste bien au sec dans son garage en attendant le retour des bourgeons. Mais le dossier de remise en beauté de la Sochalienne est déjà sorti d'hibernation pendant le week-end dernier. Comme je l'ai déjà expliqué il y a quelques mois, l'intérieur de cette voiture ayant passé un quart de siècle sous le soleil impitoyable de Californie a subi des ultra-violets l'irréparable outrage, et je restais depuis longtemps à l'affût d'un exemplaire sur la côte Est qui aurait connu une carrière moins éblouissante. La patience a fini par payer.
Davantage de trous que de carrosserie!

Dentelle d'acier sochalienne
Samedi dernier donc, j'ai pris l'autoroute de New York pour explorer une friche industrielle où un casseur entreposait non pas une, mais deux 504. Une berline GL de 1975 et un break diesel de 1981, ayant toutes deux fait carrière sur la côte Est, mais ayant pris leur retraite depuis de longues années, à en juger par l'état épouvantable de leur carrosserie. A l'intérieur, en revanche, j'ai trouvé mon bonheur, avec un volant en bon état, un haut de tableau de bord immaculé, et des dizaines d'autres pièces de rechange plutôt bien conservées. Il n'y a plus qu'à jouer au mécano et au Meccano!