dimanche 14 avril 2013

Bougeons sous les bourgeons

Après avoir beaucoup hésité, le printemps semble enfin s'être installé sur la région de Washington. Et au terme de cornéliennes délibérations, pour profiter à plein des 22°C ambiants de cette mi-avril, j'ai décidé ce samedi de tenter ma chance et de vérifier que le toit ouvrant méritait son nom. Un "skrrrroooouuïk" plus tard, la Sochalienne a une fois de plus démontré qu'elle était digne de confiance: les occupants des sièges avant peuvent désormais bronzer avec style, en évitant toutefois de trop respirer aux feux rouges, car le diesel et les courants d'air ne font pas toujours bon ménage. Une hypothèque est en tout cas levée, car le joint du toit, d'origine, fait plutôt grise mine et je craignais qu'il ait scellé l'ouverture pour de bon. Non seulement, comme l'intérieur, il a été cuit et recuit par vingt-cinq étés californiens et sept ohioans, mais un précédent propriétaire, adepte enthousiaste du rouleau qui l'avait déjà amené à peindre la calandre, lui a appliqué une couche de bleu qui s'est bien sûr craquelée depuis...
Reste à maîtriser le bruit effroyable de l'ouverture, pour l'instant une entreprise sans succès malgré quelques gouttes d'huile au silicone étalées sur les rails. Et j'ai bien peur que la poignée du toit me reste dans les mains un de ces jours, encore une quête du Graal à venir pour en trouver une de meilleure tenue (photo ci-contre).

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